22 janvier 2021
Faire du vélo, cela permet de découvrir des endroits nouveaux, ou de poser un regard différent sur des lieux que l’on connaissait déjà. À ce titre, la démarche est assez proche de la photographie.
Que ce soit pour immortaliser des souvenirs, partager ses expériences ou simplement documenter ses voyages, l’on est naturellement tenté en vélo de prendre des photos. Mais avoir le matériel adapté, et le transporter de manière approprié, c’est parfois compliqué.
J’ai pour ma part expérimenté quelques solutions, et je vous propose un rapide retour d’expérience sur celles que j’ai jugées appropriées.
Soyons honnêtes, que ce soit en vélo ou pas, on se balade tous (ou presque) avec un smartphone dans la poche. Et il faut également reconnaître que leurs caméras intégrées sont de plus en plus perfectionnées. Leur polyvalence est également un atout puisqu’ils permettent de prendre des photos et des vidéos. Enfin, si votre but est de poster le résultat sur les réseaux sociaux, cela reste la solution la plus simple !
Pour ma part, j’utilise lorsque c’est possible un support Quadlock (avec la coque appropriée pour mon téléphone). C’est à mon avis la solution la plus solide et la plus sécurisée si l’on veut éviter d’avoir son téléphone dans la poche.
Petit conseil : avec le support Out Front il est plus facile de retirer/remettre votre téléphone qu’avec le support standard.
Oui mais voilà, dans certains cas un smartphone ne suffit pas, ou n’est pas adapté aux conditions d’utilisation. Après tout, si je ne me sentais pas limité par mon smartphone, cet article n’aurait pas lieu d’être !
Les principales raisons qui m’ont incité à chercher une autre solution pour prendre des photos lors de mes sorties vélos sont :
Je me suis donc mis en quête d’un appareil photo compact que je pourrais emmener sans crainte lors de mes sorties, sur la route ou en gravel. J’ai opté pour un Olympus Tough TG-6, le dernier compact baroudeur de la marque.
Réputé résistant à la poussière, à l’eau, aux basses températures ou encore (et surtout) aux chocs, cela semble un compagnon idéal pour le vélo. Ce qui m’a également séduit, c’est la rapidité de démarrage : il est en effet capable de shooter en moins d’une seconde !
Un (petit) zoom optique, un capteur petit mais plus que correct, une batterie que je ne suis pas encore parvenu à vider totalement … Notons également qu’il est très facile de transférer les photos et vidéos vers son téléphone via l’application dédiée. Certes il n’offre pas les mêmes performances ou possibilités de réglages qu’un compact expert, mais il est bien plus robuste (et moins cher).
À l’usage, ce petit Olympus m’a permis de prendre des photos très satisfaisantes, notamment dans des conditions lumineuses (voir l’exemple ci-contre) où mon smartphone aurait probablement eu beaucoup plus de mal.
Finalement, c’est probablement le meilleur compromis : un appareil photo résistant, qui ne prend que peu de place et se glisse facilement dans la poche d’un jersey, et permet d’aller au-delà des performances d’un smartphone. Avec un capteur encore meilleur ce serait parfait !
On voit parfois des cyclistes avec un reflex ou un hybride en bandoulière, souvent munis d’une sangle spécialement étudiée avec un 3e point d’accroche, pour rendre l’ensemble plus stable. Si les utilisateurs de ce genre de solution en semblent satisfaits, personnellement je ne préfère pas exposer mon matériel aux éléments de cette manière (ou aux chutes).
J’aimerais pouvoir emporter mon Fujifilm X-T4 lors de mes prochains voyages en vélo, mais je n’ai pas encore trouvé de moyen adapté pour cela. Le choix le plus raisonnable sera sans doute une sacoche avant matelassée, et si possible imperméable.
En bref, difficile de transporter un appareil plus gros qu’un compact sur un gravel ou un vélo de route. Je ne manquerai pas de vous proposer un article spécifique lorsque j’aurai trouvé une solution qui convienne à mes exigences !
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