5 mars 2014
Les JO de Sotchi se sont achevés dimanche dernier, avec une belle récolte de médailles pour la France, qui bat son record : 15 médailles au total. Je ne peux qu’adresser mes sincères félicitations aux membres de l’équipe de France, qu’ils aient ou non concouru au niveau qu’on espérait d’eux.
On a tous des jours sans, et d’autres où rien ne semble pouvoir nous résister. C’est entre autres cette notion qui fait la beauté du sport, et des Jeux Olympiques en particulier.
Ce record est toutefois à relativiser : d’un côté le nombre de disciplines (et donc de médailles distribuées) augmente sans cesse, de l’autre le nombre d’athlètes et de nations augmente lui aussi. Mathématiquement, est-ce qu’un Jean-Claude Killy avait moins de chance d’obtenir ses médailles qu’un Martin Fourcade ? Difficile à dire.
Quoi qu’il en soit, après quelques jours et alors que l’émotion et le bruit autour de l’événement commencent à retomber, je m’interroge : que vais-je retenir de ces Jeux ?
J’ai été (en partie) élevé au rythme des grands événements sportifs estivaux. Je me rappelle de ces après-midis d’été chez mes grands-parents, pendant lesquels mon grand-père faisait la sieste devant le Tour de France, ou les Jeux. En fait, j’ai appris très jeune à vibrer au diapason du sport, sans forcément le pratiquer, mais parce que ma famille avait un passif avec certains événements, certains clubs, quels que soient le rayonnement de ceux-ci.
Il est certain que sans la télévision, mon rapport émotionnel avec les Jeux Olympiques, d’été comme d’hiver, ne serait pas le même. Le « petit écran » en direct permet, je trouve, de transmettre des émotions fortes, de s’imprégner de l’ambiance d’un événement, du caractère et du ressenti des gens qui y participent. C’est d’autant plus vrai quand il s’agit de sport : rares sont les sportifs qui mentent ou cachent leurs émotions face à la réussite ou à l’échec.
Pour autant, j’ai du mal à expliquer les raisons qui font que je « vibre » davantage pour les épreuves hivernales que pour les estivales. Attention : je suis loin de ne pas m’intéresser aux JO d’été, même si la quantité astronomique de disciplines rend difficile de toutes les connaitre.
En comparaison, le doublé de Vidal et Amiez en 2002 à Salt Lake City, les descentes de Crétier en 1998 et de Dénériaz en 2006, les exploits de Poirée, Defrasne, Baverel-Robet, Jay, Dorin et les autres en biathlon, ou encore la médaille d’argent de Daragon à Turin, pour ne parler que d’athlètes français, restent des moments gravés dans ma mémoire.
Soyons francs, lors de jeux olympiques, je m’intéresse surtout aux résultats des français. Et cette année nous avons été servis, tant en matière de réussites que de déconvenues.
Mes déceptions tout d’abord :
Bravo à tous les athlètes qui ont participé à ces Jeux. Ils ont fait rêver des millions de personnes, et c’est surtout ça, à mes yeux, la beauté du sport.
Et pour finir, ce qui me marque le plus comme à chaque fois : vivement les prochains !
Étiquettes : souvenirs
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