Bilan de ma semaine du 17 au 23 mars : repos et Stramilano

30 mars 2014

Lundi : RAS.

Mardi : RAS. Je me rends quand même au bureau en vélo, 8Km aller-retour histoire de faire tourner les jambes.

Mercredi : A la veille de partir en Italie, je me fais plaisir, et m’offre de nouvelles chaussures : des Brooks Pure Cadence 2 (en promo actuellement chez Team Outdoor, pour les parisiens). Très légères et avec un drop réduit (4mm), elles vont me permettre de varier les sensations en alternant avec mes Asics DS Trainer, et éventuellement ma paire de Trail Kalenji XT4.
J’en profite également pour faire une petite sortie running à la tombée de la nuit avec Ecribouille, pour bien se dégourdir les jambes et se défouler avant les 7 heures de train qui m’attendent demain.
Une sortie « fartlek » si l’on veut : quelques accélérations, des variations de rythme pour finir sur deux bons kilomètres à une allure très soutenue. Au final, ma montre Nike+ Running ne s’étant pas synchronisée avant un kilomètre environ, je pense avoir fait à peu près 4,5Km en une demie-heure.
Surtout, j’ai vraiment apprécié cette sortie « fun », et le premier contact avec ces nouvelles chaussures est très positif ! J’ai eu l’impression de courir vraiment plus vite que d’habitude, lorsque j’accélérais. J’hésite à les glisser dans ma valise pour l’Italie, mais me ravise en pensant qu’une seule sortie n’est pas suffisante pour les choisir pour un 10Km.

Jeudi : RAS. Levé très tôt, je me dirige vers la gare et m’installe dans le TGV en direction de Milan. 7 heures environ, j’en ai déjà les jambes qui me démangent. Je m’apprête donc pour passer le temps à me faire une session « saut de haies » (en remplaçant les haies par les sièges du wagon, ça devrait le faire), mais ma voisine me fait comprendre que ça n’est pas une bonne idée. Au programme, sieste, lecture, grignottage et ennui. Heureusement, à l’arrivée, Milan et les NoHipsterGirls m’attendent.
Une longue marche l’après-midi met un peu à l’épreuve mes jambes alourdies par le trajet en train, et la longue journée, mais le premier contact avec cette ville est très positif : il fait beau, la ville est agréable, et les glaces succulentes. On en profite pour récupérer nos dossards pour la course de dimanche, afin d’éviter la cohue.

Vendredi : RAS. On évoque la possibilité de faire un petit footing, vite oubliée d’un commun accord. Ca m’arrange un peu car une petite douleur s’est déclarée au niveau de ma cheville droite, sûrement due à une mauvaise position en dormant.
Belle promenade dans les rues de Milan, repérage d’une partie du parcours, dégustation de cuisine italienne, … C’est presque la Dolce Vita.

Samedi : RAS. Balade tranquille dans Milan histoire de ne pas trop se fatiguer. La pluie fait son apparition, et on croise les doigts pour qu’elle ne nous embête pas trop demain matin. Le 4e larron nous rejoint : l’équipe de choc est au complet pour demain, et on a même un coach/manager/directeur sportif !
Pour le fun, une visite chez Décathlon : le magasin est bondé, est-ce habituel, ou bien sont-ce des milanais qui s’équipent pour la Stramilano ? Bref, une bonne pizza et au lit !

gopro

Le look de vainqueur

Dimanche : Le grand jour est arrivé : c’est la Stramilano !
Levés tôt, nous avalons un petit déjeuner de champions. Pour nous motiver davantage encore, notre coach improvisé nous fait écouter la BO de Rocky. J’ai décidé de courir avec ma GoPro sur la tête, pour immortaliser cette course (vidéo à venir, dès que j’aurai pris le temps de faire le montage).
Remontés à bloc, nous nous dirigeons vers le Duomo (la cathédrale de Milan), devant lequel sera donné le départ, malgré le froid et le temps menaçant. A cette heure matinale le dimanche matin, la quasi-totalités des milanais déjà debout se dirigent eux aussi vers le départ de la Stramilano. Devant l’affluence, nous décidons de courir en groupe, histoire de ne pas avoir à se retrouver à l’arrivée.

La place se remplit peu à peu, et nous nous emparons de quelques ballons en vue du lâcher prévu pour le départ. Avec environ 60 000 participants un peu agités, une grosse averse quelques minutes avant le départ, une absence totale de la notion de « sas de départ » ou de « c’est par où qu’on part ? », nous n’entendons même pas le signal du départ.

Pas d’inquiétude : nous sommes en fond de peloton, et plusieurs milliers de personnes doivent passer la ligne de départ avant nous. Nous nous laissons porter à petits pas dans la bonne direction, et déclenchons nos chronos au passage de la ligne. Pour autant, il est difficile d’avancer, étant donné le monde. Le parcours n’est pas très bien indiqué, et je manque de prendre le métro par mégarde ! (Apparemment, il n’est pas inhabituel pour les italiens de rejoindre l’arrivée en métro ou en bus …)
Nous bouclons le premier kilomètre en un poil moins de 11 minutes, c’est dire s’il était difficile de courir !

Les kilomètres s’enchaînent à un rythme plutôt régulier, et nous profitons du paysage et des surprises de la foule qui nous entoure : marcheurs, familles, poussettes, rollers, vélos, j’aperçois même un chien qui a son propre dossard ! L’objectif de ce « 10Km of the 50,000 » n’est pas la performance, mais bel et bien de se retrouver autour d’un événement pour montrer son plaisir de parcourir la ville à allure plus ou moins rapide. Et c’est weekend de sport à Milan : en plus de cette course, de la Stramilanina (5Km) et du semi-marathon, nous avons le plaisir de croiser le peloton du Milan – San-Remo !

Nous arrivons au ravitaillement après 7Km, et il faut faire la queue pour un gobelet d’eau et … un pain ! Un vrai pain, d’environ 400g, que nous décidons de nous partager pour éviter de gaspiller. C’est reparti pour les 3 derniers kilomètres, durant lesquels j’encourage Ecribouille qui commence à être dans le rouge. Mais elle tient le coup, et nous touchons au but ! Les arènes de Milan approchent !

Il était prévu que nous fassions 10Km, mais on n’en fera finalement qu’un peu plus de 9, la ligne d’arrivée étant tellement bondée de monde qu’il était quasiment impossible d’avancer sur les derniers hectomètres. Nous rentrons dans les arènes pour obtenir le précieux sésame : la médaille remise à tous les finishers ! Il s’agira ensuite de sortir des fameuses arènes (au moins aussi compliqué que d’y rentrer, vu le monde), et de retrouver notre fameux coach, avant d’encourager les participants au semi-marathon de Milan, réputé pour sa rapidité et propice aux records : c’est tout plat.

Au final, je suis très content d’avoir couru cette course en groupe, sans objectif de performance si ce n’est le simple plaisir d’aller au bout (ou presque), comme la plupart des autres participants. Merci à Flou de nous avoir invités, et vivement la prochaine fois !

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