16 mars 2014
Pas grand chose à raconter cette semaine. J’ai été très occupé côté pro, et cette histoire de pic de pollution ne m’a pas franchement encouragé à sortir faire du sport …
Lundi, Mardi, Mercredi : RAS. Je récupère tranquillement de mon trail de Chevenon dimanche, qui bien qu’il se soit très bien passé, a laissé quelques traces. Entre autres, l’habituelle aponévrosite plantaire, et une légère contracture sur l’extérieur du tibia gauche s’ajoutent à des courbatures que je n’avais plus l’habitude de supporter depuis un moment.
Par conséquent, même si je suis un peu frustré de ne pas avoir le temps d’aller courir un peu, je me console et ronge mon frein en me disant que c’est un mal pour un bien.
Pour passer le temps et compenser un peu une semaine que je sais d’avance assez peu intense, je me décide à aller au bureau en vélo, renouant avec les plaisirs ironiques de la circulation parisienne.
Jeudi, Vendredi : RAS. Ce n’est pas l’envie qui m’en manque, ni la condition physique, mais bien le temps. Une série de conférences m’occupe de tôt le matin à tard le soir (ou tôt le matin suivant). C’est fatiguant, mais j’en profite puisque c’est notamment l’occasion de croiser des confrères que je ne vois pas très souvent.
Un bon test d’endurance ?
Samedi : RAS. Cette fois je suis bien décidé à avaler les kilomètres à grandes enjambées. J’ai du temps devant moi, je suis en forme, tout est réuni pour faire une bonne sortie. Mais cette fois, un pic de pollution est de la partie. Je préfère rester bien sagement à la maison, que d’inhaler ces fameuses « particules fines » …
Dimanche : Petite accalmie du niveau de pollution, et un grand ciel bleu. Des conditions presque parfaites pour aller enfin se dégourdir les jambes !
Je commence ma sortie assez doucement, pour accompagner Ecribouille qui a chuté cette semaine, et s’est fait mal à la jambe. Une fois rassurée, je la laisse et accélère le rythme. Mon objectif : me faire plaisir. Je zigzague dans les sentiers les moins fréquentés du bois de Vincennes, je m’autorise des accélérations, je saute les quelques obstacles qui se présentent sur mon passage, … bref, tout va bien.
Mais il commence à faire chaud, et mon corps n’est pas habitué à cette chaleur. Après quelques kilomètres, je dois me mettre en quête d’une fontaine pour m’hydrater un peu. Par chance, il semble qu’elles aient toutes été réactivées dans le bois.
Ce coup de chaud calme quelque peu mes ardeurs, et si je continue encore quelques minutes, je décide finalement de m’arrêter. Au final, 9Km en 50 minutes, et surtout de très bonnes sensations.
Dans une semaine, c’est la Stramilano ! Si les niveaux de particules fines le permettent, j’irai faire un petit footing en début de semaine, avant de m’accorder un peu de repos pour bien préparer cette course.
Une seule question demeure pour moi : sera-t-il vraiment possible de courir dimanche prochain, avec au moins 50 000 participants ?
Photo : Nouvel Observateur
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