Bien choisir ses pompes à vélo

19 décembre 2018

La pompe à vélo est l’accessoire indispensable du cycliste, quelle que soit la discipline qu’il pratique.
De même, que vous rouliez avec des boyaux, des chambres à air ou en tubeless, il vous faudra impérativement gonfler vos pneus !
L’idéal est d’avoir au moins deux pompes : une pompe à pied qu’on laissera à la maison, et une mini-pompe à emporter avec soi.

Je profite des nombreux tests que j’ai réalisés malgré moi pour vous proposer mon retour d’expérience pour choisir sa ou ses pompes à vélo.

Une pompe à pied

Votre pompe à pied vous sera très utile à la maison, pour regonfler vos pneus en quelques secondes.
Le manomètre qui équipe la quasi-totalité des modèles vous permettra de gonfler à la bonne pression très facilement.
Il en existe de nombreux modèles, à tous les prix. Pour ma part j’ai opté pour une pompe Zéfal, simple et efficace pour une trentaine d’euros.

Faites attention à vérifier qu’elle soit compatible avec les valves Presta (route) et Schrader (VTT). De même, le manomètre peut afficher la pression en bars ou en psi (unité anglo-saxonne) : l’idéal est d’avoir les deux !

Si vous roulez en tubeless (sans chambre à air, ce qui est courant en VTT, et de plus en plus sur route), opter pour une pompe à surpression vous permettra de gonfler vos pneus et de les mettre en place sur la jante beaucoup plus facilement. Vous ne regretterez pas l’investissement supplémentaire !

Une mini-pompe

C’est l’un des équipements indispensables à chaque sortie vélo, quel que soit le type de monture. Vous ne voulez pas vous retrouver sur le bord de la route avec un pneu crevé et aucun moyen de le regonfler 😉
Trois critères sont importants pour moi :

  • La taille : il faut que la pompe reste compacte et discrète. Cela étant, évitez les pompes vraiment trop petites, qui ne répondront pas au second point.
  • La vitesse de gonflage : on n’a pas envie de passer une demie-heure à regonfler son pneu. En pratique c’est souvent lié à la pression maximale de la pompe.
  • La fixation sur le cadre : il est recommandé d’éviter de mettre sa mini-pompe dans une poche de son maillot, car en cas de chute cela peut causer des traumatisme supplémentaires.

Pour ma part, même si j’ai rarement eu à m’en servir, j’ai testé pas mal de modèles. J’ai fini par jeter mon dévolu sur la Topeak Micro Rocket. Elle est très efficace, avec un système de fixation sur le cadre (sous le porte-bidon) qui maintient bien la pompe en place, quel que soit le terrain.
J’en suis très satisfait, à tel point que j’en possède deux : une pour chacun de mes vélos.

Quid des cartouches de CO2 ?

Vous pouvez aussi opter pour les cartouches de CO2 : ça permet de gonfler un pneu en quelques instants, sans efforts, et c’est particulièrement pratique pour les pneus à gros volumes.

Pour ma part, je m’en suis équipé pour mon vélo de cyclocross (sur lequel je monte des pneus de 32 ou 33mm, donc un volume beaucoup plus important que des pneus de route), où les crevaisons sont plus fréquentes.
J’ai glissé un Zéfal EZ Control et une cartouche dans mon sac de selle, et le tour est joué.

Attention, prenez tout de même une mini-pompe avec vous : en cas de seconde crevaison, ou si votre cartouche est défectueuse, ça peut être utile. Il existe des modèles qui combinent mini-pompe et percuteur en un seul accessoire, mais je n’en ai testé aucun.

Pensez aussi à vérifier la compatibilité de votre percuteur : il existe des cartouches filetées ou non-filetées, et le mien n’est compatible qu’avec les filetées.

Enfin, sachez qu’il existe trois tailles de cartouches : 12g, 16g et 25g. Pour ma part je prends des 16g (pour la route et le cyclocross donc).

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