28 mai 2017
Il y a quelques mois je me suis offert un nouveau vélo.
Porté par la fameuse règle du N+1 (le nombre de vélos que vous devriez avoir, lorsque N est le nombre de vélos que vous avez déjà), l’approche de mon anniversaire et un brin de folie j’ai décidé de me faire plaisir et d’investir dans une belle machine, bien équipée.
Un cadre de bonne facture, un groupe haut de gamme, et/ou des roues en carbone, ça représente vite un budget important, et dans ce genre de cas on cherche les bonnes affaires.
Je me suis assez naturellement tourné vers la marque Canyon, pour plusieurs raisons :
Une fois la commande passée, et quelques semaines de patience, j’ai reçu un matin un énorme carton, le fameux Bike Guard mis au point par Canyon. A l’intérieur, le vélo tant convoité, soigneusement emballé : le signe à mon avis d’une expérience de longue date dans l’envoi de vélos.
Le vélo étant en partie démonté, il va falloir l’assembler. Rien de bien compliqué : monter les roues, mettre en place la tige de selle et placer la potence et le guidon. Pour ceux qui douteraient de leurs capacités, un mode d’emploi plutôt détaillé et tous les outils nécessaires sont fournis, notamment une clé dynamométrique basique, ce qui rend le montage accessible à tous.Pour ma part je suis pleinement satisfait de mon achat : le vélo (un Canyon Ultimate AL, avec un groupe Shimano Ultegra Di2 pour les curieux) est pile poil à ma taille, la position confortable, … c’est un plaisir de rouler sur cette machine.
Mon vélo Canyon me convient très bien, c’est vrai. Mais j’aurais aussi pu trouver un équivalent dans une autre marque, distribuée dans un magasin de vélos pas loin de chez moi. Les changements de gammes en fin d’année, les soldes ou les offres promotionnelles sont autant d’occasions de réduire les prix et d’obtenir des tarifs équivalents à la vente par correspondance.
Lorgner sur le marché de l’occasion peut permettre de trouver de très bonnes affaires également, à condition de pouvoir se déplacer, de bien connaître le sujet et d’être capable de rapidement juger de l’état d’un vélo. Ce qui n’est pas toujours chose facile sur un cadre en carbone par exemple.
J’ai la chance de pratiquer le vélo depuis de nombreuses années, d’être un passionné et de savoir régler un bon nombre de problèmes mécaniques sur mes montures. Ca n’est pas forcément le cas de tout le monde, et c’est à mon avis le principal frein éventuel quant à un achat sur internet.
Car certains vélocistes refusent malheureusement de recevoir des vélos « achetés sur internet » dans leurs ateliers, même pour des problèmes mineurs. Et si l’entretien quotidien du vélo n’est souvent pas très compliqué (on trouve d’ailleurs de nombreux tutoriels et vidéos sur internet), il peut être utile de pouvoir faire appel à un expert en cas de problème majeur, ou pour une révision complète de temps en temps.
Pour ma part l’expérience est réussie et je n’hésiterai pas à recommencer, avec Canyon ou via un autre site.
Étiquettes : matos
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