3 juin 2017
Depuis quelques années, le vélo revient en force comme moyen de déplacement en ville : plus rapide que n’importe quel autre aux heures de pointe, il est aussi un moyen d’avoir une activité physique régulière, et de prendre un peu plus soin de notre belle planète.
De mon côté, ma passion pour la bicyclette n’est pas nouvelle : quand j’étais petit, je rêvais parfois de devenir coureur, ou au moins mécano sur le Tour de France. Alors ces derniers temps, quand des amis à moi veulent investir dans un nouveau vélo, il n’est pas rare qu’ils viennent me demander quelques conseils.
Ils ne les suivent que rarement, et pourtant ils sont simples : « Achète un vélo de course ! »
Voici 5 raisons, parmi d’autres, pour expliquer mon avis si catégorique.
Un vélo de course, c’est léger : lorsqu’on monte un col, chaque gramme compte. Mais bien sûr devenir le meilleur grimpeur n’est pas le but de tout un chacun. Alors pourquoi opter pour un vélo léger ?
Outre le fait que c’est plus rapide (ou moins fatiguant à vitesse égale), un vélo léger ça peut toujours servir : de la petite montée au coin de la rue à la volée de marche que vous pourrez escalader facilement en mettant votre vélo sur l’épaule, nombreuses seront les occasions de vous réjouir d’avoir fait le bon choix !
Et si pour certains plus léger veut dire moins solide, sachez qu’avec les matériaux et techniques modernes, c’est loin d’être aussi simpliste. Et quand bien même, à moins de vouloir vous lancer dans du VTT de descente, vous ne verrez pas la différence.
Très lié au point précédent, ce second argument n’en reste pas moins important, à mes yeux en tout cas.
En plus du poids du vélo, ce qui compte beaucoup c’est la largeur des pneus : grosso-modo, des pneus plus fins vous permettront d’aller plus vite.
Techniquement les pneus plus fins offre un meilleur rendement : votre coup de pédale est plus efficace, et vous perdez donc moins d’énergie pour atteindre la même vitesse. Des pneus de 23, 25 ou 28mm de large sont parfaits pour la route, et c’est d’ailleurs la largeur des pneus utilisés par la quasi-totalité des pros. Même des pneus légèrement plus larges resteront très efficaces.
Pour ceux qui ont fait la transition, c’est le jour et la nuit entre un VTT ou un vélib, et un « vrai » vélo.
Pour continuer sur les pneus, on pourrait croire qu’un vélo de route ne peut rouler que … sur la route. Mais ça n’est pas vrai.
Là encore, regardez les pros. Pavés lors de Paris-Roubaix, chemins de terre sur le Tro Bro Léon en Bretagne ou sur les Strade Bianche en Italie, ou encore boue, sable et hors piste en cyclocross : même si le rythme de crevaison augmente un peu, il reste tout à fait acceptable, surtout quand on voit la quantité de tessons de verre qu’on peut ramasser sur les pistes cyclables parisiennes. Si vous rencontrez des sentiers sur votre itinéraire, ne paniquez donc pas.
Pas de problème également si vous souhaitez équiper votre vélo de garde-boues voire de porte-bagages : s’il reste assez rare de trouver des cadres de route équipés d’oeillets (qui permettent la fixation de garde-boues et/ou de porte-bagages standards), la plupart des fabricants proposent des systèmes de fixation directement sur le cadre, la tige de selle ou la fourche, et donc sans oeillets.
Et puis si vous voulez aller encore plus loin dans la polyvalence, optez pour un vélo de cyclo-cross ou un gravel bike !
Ca peut paraître anodin, mais le gros intérêt du guidon d’un vélo de course, c’est de permettre différentes positions, offrant différents avantages. En haut, en bas, sur les cocottes ou au milieu : les variantes ne manquent pas.
Mais pourquoi vouloir changer de position, me direz-vous ? D’une position tranquille et confortable les mains sur le dessus du guidon, vous aurez peut-être envie de passer à une posture plus sportive, les mains en bas du guidon, pour aller plus vite ou simplement vous protéger du vent. Autre point important à prendre en compte : après un certain temps passé sur le vélo, changer de position peut tout simplement soulager muscles et articulations endolories !
C’est certes une question de goût, mais les plus beaux vélos sont la plupart du temps des vélos de course. Leur géométrie leur procure un style élancé, qui les rend particulièrement agréables à regarder à mon avis. A vrai dire, j’hésite parfois à décorer mon appartement avec des vélos accrochés au mur 😀
Fixie ou singlespeed, vélo vintage, type aéro ou cyclotouriste, il y en a pour tous les goûts. Nul doute que vous serez vite tenté de compléter votre collection (rappelez-vous la règle du N+1) !
Ces cinq raisons ne vous ont pas convaincu ? Dommage, mais pas très grave : enfourchez votre vélo et roulez !
Et puis si vous avez un long trajet à effectuer chaque jour, ou un fort dénivelé, lorgnez du côté des vélos à assistance électrique. L’important après tout n’est pas le type de vélo que vous utiliserez 😉
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