6 cols à gravir absolument dans les départements de la Savoie

2 juin 2017

Avec l’arrivée des beaux jours vient le temps de planifier ses vacances pour cet été. Pour ma part je n’ai encore rien organisé, mais parmi les possibilité, un séjour vélo quelque part en France me tente bien.
Et notamment la Savoie, une région propice au cyclisme et aux cols de montagne. Ce n’est pas pour rien que l’on y retrouve chaque année quelques-unes des plus belles étapes du Tour de France ! Nichés au coeur des Alpes, les départements de Savoie et Haute-Savoie proposent de très nombreux massifs et donc de nombreux cols.

Un peu d’introspection

Difficile d’organiser ce type de séjour qu’on imagine taillé pour les grimpeurs quand on n’est pas soi-même très bon dans l’exercice. Sans être totalement une quille, j’ai du mal à situer mon niveau face à un col alpin. Même si la région dans laquelle je vis est plutôt vallonée (on reparlera probablement du Brevet Cycliste de la Montagne de Reims) ça n’a pas grand chose à voir !

Mais c’est en se fixant des challenges qu’on progresse. Rien de mieux pour s’évaluer que d’aller sur place et de voir ce que ça donne ! J’ai donc commencé à chercher des ascensions qui s’adonneraient bien à un test grandeur nature, et autant vous dire qu’il y a le choix.

6 cols qu’il faut avoir fait une fois dans sa vie

Sans chercher à tous vous les citer, voici 6 cols que j’espère avoir l’occasion de gravir au moins une fois dans ma vie de cycliste. Je les ai sélectionné en grande partie sur les conseils d’amis et d’informations glanées sur le web, aussi bien pour leur difficulté que pour les paysages qu’ils proposent. Si vous souhaitez en découvrir plus, jetez un oeil à cette liste d’itinéraires à découvrir en Haute-Savoie.

Col du petit Saint-Bernard

Pendant du Grand, ce col me semble un bon premier test. Au départ du village de Bourg-Saint-Maurice, dans le département de la Savoie, ce col de 30Km est le plus long du département et l’un des plus longs de France. Il nous emmène jusqu’à la frontière franco-italienne à plus de 2000 mètres d’altitude. Si la montée est longue, elle est relativement roulante avec une pente qui avoisine les 5% de moyenne. La difficulté se trouve toutefois dans les 19 épingles qui demandent à chaque fois une grosse relance. Le dénivelé total est « seulement » de 1375 mètres et ça semble à première vue accessible en gérant bien son allure.

Cormet de Roselend, versant Beaufortain

Ce col, au départ du village de Beaufort, toujours en Savoie, est un col mythique des plus belles heures du Tour de France. Avec une distance d’un peu plus de plus de 20km, et un dénivelé d’environ 1200m, il n’est pas de tout repos. Toutefois, la difficulté devient secondaire tant les paysages apparemment sont magnifiques.

Col de Joux Verte

Gravit à 7 reprises par le Tour de France, le col de Joux Verte est un des plus beaux col du département de la Haute-Savoie. Au départ du village de Montriond, la première partie de la montée se fait sur une route sinueuse bien souvent ombragée. Ensuite, la route devient plus large et ensoleillée, et la difficulté augmente avec des portions à plus de 10%. Pour avoir goûté il y a peu à ce type de pente sur des côtes champenoises, ça risque de piquer !
Arrivé dans les derniers kilomètres, le paysage y est paraît-il magnifique avec une vue imprenable sur la vallée et le village d’Avoriaz. Il faudra toutefois faire attention aux chèvres qui s’installent souvent sur la route au niveau des Lindarets.

Col des Glières

Inutile de vous parler du plateau des Glières, haut lieu de la résistance que vous devez certainement connaitre et un lieu chargé d’histoire où il faudra absolument faire une pause. Ce col est réputé pour ne pas être très difficile, en dehors de quelques épingles qui mettront les muscles à rude épreuve. En dehors de ces petites difficultés, la route est très roulante avec une pente régulière et un faible dénivelé (seulement 780 mètres pour les 14km à parcourir).

Montée du Semnoz

On garde les gros défis pour la fin. La montée du Semnoz, versant Nord, est une montée difficile mais qui offre une véritable satisfaction une fois au sommet. On m’a notamment recommandé la vue panoramique à couper le souffle. De l’Isère au Mont-Blanc, en passant par les vallées de la Savoie, le plateau du Semnoz permet de découvrir les Alpes vues de haut, magnifique. Mais gravir cette montagne se mérite : l’ascension y est tout de même parmi les plus difficiles avec un dénivelé de 1210 mètres pour une distance de 18km. Toutefois, la route est large et avec un asphalte bien entretenu. Un défi pour la fin de séjour ?

Col de Solaison

Le col de Solaison est une véritable difficulté de la Haute-Savoie. Au départ de Bonneville, celui-ci nous emmène directement dans des pentes à 10%. Sur ses 17km, pour 1050 mètres de dénivelé, il est réputé pour faire souffrir les meilleurs grimpeurs avec une portion à plus de 14% au niveau du village de Brison. Bon courage à ceux qui s’attaqueront à ce col qui en a fait souffrir plus d’un ; pour ma part je passerai probablement mon tour 😉

J’ai encore de gros doutes sur ma capacité à relever ce genre de défis. Si les pavés du Nord ne me font pas peur (c’est même presque le contraire), on est ici sur un terrain un peu inconnu. L’objectif à court terme est déjà de passer les bosses de Champagne sans encombre, mais ce type de séjour d’ici quelques mois pourrait bien me tenter. Et je garde dans un coin de la tête mon envie d’un séjour en Provence à l’assaut du Ventoux …

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